concertacession

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1994 dans l'article Le Mexique à l'heure de tous les dangers, par Francis Pisani.

Les magouilles électorales, les intimidations et l’assassinat de plus de 250 militants du PRD (selon les chiffres fournis par ce parti) ont permis au PRI de faire passer un triple message : il ne céderait pas le pouvoir, il était disposé à négocier avec sa droite des concessions à l’échelon local (on appelle cela la « concertacession »), mais il ne laisserait jamais rien de significatif à la gauche (qui de son côté s’est longtemps enfermée dans une impasse en contestant la légalité du scrutin de 1988 et en niant la légitimité du président Carlos Salinas).