codifiable

Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 2012 dans l'article Architecture : bâtir ou briller ?, par Karim Basbous.

Il ne s’agit pas d’opposer la science positive des procédures contemporaines (paramétrages, mobilité numérique des surfaces) à la science du vide et de la lumière tels qu’ils sont perçus par les sens, mais de souligner, outre la gabegie technologique à laquelle se livrent les agences les plus riches, que la minutie dans l’écriture architecturale d’un concept — souvent emprunté aux sciences dures — ne saurait remplacer la précision qualitative d’une science moins codifiable, mais essentielle à l’expérience esthétique, cette « mathématique sensible » chère à Le Corbusier, pour qui l’architecture commence là où le calcul finit.