cirilo

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1984 dans l'article « Cecilia Valdès », un témoignage sur la société coloniale, par Françoise Barthélémy.

En 1839, alors que dans l’Europe latine une fièvre romantique s’empare des créateurs et les écarte de l’observation du réel (Benito Pérez Galdos n’est pas encore né en Espagne, pas plus qu’Émile Zola en France), un Cubain nommé Cirilo Villaverde produit un grand roman qui constitue le plus riche témoignage que l’on puisse avoir sur la société coloniale de son époque : Cecilia Valdès, qui sort en ce moment à Paris dans une traduction de Jean Lamore (1).