chevreuse

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1957 dans l'article Une petite histoire amoureuse et diplomatique des Gaules, par Yves Florenne.

Les autres« politiques », galantes ou non, furent elles aussi un peu folles, mais d’une folie autrement séduisante ; même la duchesse de Chevreuse, pourtant si néfaste (« La France, disait d’elle Mazarin, n’a été calme que quand elle n’était pas là »), et surtout Mademoiselle, « le plus beau parti de France », qui refusa des princes, des infants et des rois, belle guerrière empanachée qui tira le canon contre son roi et cousin qu’elle eût pu épouser, impétueuse, impérieuse et — trait unique — virginale à trente-neuf ans, la Grande Mademoiselle qui à cet âge reçut de Lauzun un coup de foudre que le mariage faillit couronner.