chapeliers
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1955 dans l'article Fleuron de l'Elégance Mondiale.
Naturellement on dissimule bientôt ces sacrifices sous des postiches en attendant qu’à raison d’un centimètre par mois les cheveux retrouvent leur longueur naturelle et qu’entre temps, Bonaparte devenu Napoléon, on puisse rendre hommage à l’Empire en arborant des coiffures inspirées par l’antiquité et le règne des empereurs… Royautés restaurées, Second Empire, républiques, belle époque, se succèdent, mais les coiffures ne connaissent qu’un règne, celui de l’abondance naturelle ou aidée par le postiche, en longueur et en volume, ascendant ou descendant, cette abondance étant dirigée sous le sceptre des capelines fleuries de Winterhalter, des niniches emplumées immortalisées sous le pinceau de Berthe Morizot, ou des canotiers de Toulouse-Lautrec ou des monuments chapeliers de 1911.