capitalisas

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1977 dans l'article Entre la dictature et la révolution, par Claude Meillassoux.

Pour traverser aux moindres risques la crise actuelle, précipitée par l’indépendance des colonies portugaises et la pression des Etats-Unis, le grand capitalisas semble décidé à agir par l’intermédiaire du parti nationaliste, dont l’expérience en matière de répression n’est plus à démontrer, quitte à négocier avec ses dirigeants une formule de compromis qui préserverait au mieux leur capacité de manœuvre : bantoustans pour le prolétariat noir, mais libéralisation économique des classes petites-bourgeoises africaines, métisses et indiennes, qui apporteraient au régime la caution antiraciste dont il a besoin.