caleuses

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1984 dans l'article Au Nicaragua, scènes de la lutte quotidienne à la frontière nord, par Benoît Marchand, Joël Perroud & André Rives.

» Luis n’a pas trahi le sandinisme ; il nous parle, assis à même le sol poussiéreux, ses mains caleuses posées sur son AK, un des fusils automatiques que le gouvernement sandiniste a confié à sa communauté pour défendre sa vie et sa liberté… Tous n’ont pas échappé à temps aux pièges de la frontière : par exemple, Martina Carmen Ponce, petite femme boulotte aux mimiques plaintives, qui raconte la journée du 17 mai 1983 : « Nous fûmes emmenés par les contras au Honduras, jusqu’à un petit village qui s’appelle Tierra-Colorada.