cérébralement
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1985 dans l'article Bientôt quarante ans de guerre nucléaire dans les films américains, par Anne-Marie Bidaud.
Cinématographiquement, la guerre atomique permet l’exploitation de toute une dimension graphiquement photogénique et cérébralement excitante, parce qu’elle fait céder au vertige de la toute-puissance : l’affiche de War Games, une carte du monde sur un écran de contrôle, où les fusées font se disloquer des continents entiers, donne au spectateur le sentiment illusoire de jouer le rôle du créateur/destructeur de l’univers.