célérier

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1959 dans l'article Les frontières internationales du Maroc, par Henri Marchat.

En 1930, lors d’un congrès qui se tient à Rabat pour faire le point de nos connaissances sahariennes, son secrétaire général, le professeur Louis Célérier, constate non sans quelque mélancolie qu’« à cette science intuitive ou réfléchie du Sahara, le Maroc n’a guère contribué », paradoxe apparent qu’expliquent les profondes différences entre le Sud algérien, où « les grands obstacles sont la distance et la solitude », et le Sud marocain, où « la résistance des hommes aggrave singulièrement celle de la nature ».