brimob

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 2022 dans l'article Un géant du cuivre chez les Papous, par Philippe Pataud Célérier.

Jusqu’à la grande grève de 2011, la majorité des mineurs travaillaient pour 1,50 dollar par heure, et Freeport engrangeait 19 milliards de revenus nets, bien qu’il ait dépensé des sommes vertigineuses (près de 80 millions de dollars de 1998 à 2008) allouées aux policiers et militaires : TNI (l’armée nationale indonésienne), Kopassus (forces spéciales de l’armée de terre), Brimob (brigade mobile)…, tous chargés de sécuriser le site (12), c’est-à-dire d’écraser les révoltes autochtones, laminer les mouvements sociaux ou même les provoquer pour justifier leur obole.