biomathématique

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1967 dans l'article D'immenses espoirs s'offrent à la médecine, par Daniel Schwartz.

Il faut d’emblée ranger la médecine parmi les très gros clients, d’abord parce que les enquêtes statistiques exigent souvent des populations considérables : l’enquête menée aux Etats-Unis sur les effets du tabac a porté sur un million de personnes ; même en France, où les moyens sont plus faibles, des enquêtes sont en cours sur les malformations congénitales (effectif prévu : trente mille femmes) et les maladies cardiovasculaires (vingt-cinq mille hommes) ; d’autres recherches, d’ordre biomathématique, nécessitent des ordinateurs en raison de la complexité des calculs (étude des signaux en neurophysiologie et en cardiologie, problèmes de modèles et de simulations) ; ces travaux peuvent être effectués dans des centres spécialisés, et en premier lieu à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ; mais pour bien des problèmes il y a intérêt à saisir l’information à l’hôpital et à la traiter sur place.