biffés
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1985 dans l'article Les falachas et la civilisation éthiopienne, par Jean Doresse.
Le plus surprenant est que toute la littérature religieuse des falachas soit en langue guèze, c’est-à-dire dans la langue sémitique ancienne qui est l’apanage de l’Église éthiopienne ; plus encore : les falachas ne possèdent là qu’un faible répertoire de livres de l’Ancien Testament avec, en compensation, un certain nombre d’apocryphes repris à la chrétienté éthiopienne qui les avait elle-même traduits du copte : le fait est là, même si chez les falachas certains passages expressément chrétiens ont été généralement biffés (pas toujours, comme dans le Livre des Disciples ou Arde’ét).