betanzos

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1989 dans l'article « Marcelo Brito », par José Camilo Cela.

Son lit de camp était surmonté d’une photo de Marta, sa défunte épouse, en robe noire, un brin de fleur d’oranger à la main : d’après les récits de José Martinez Calvert, son compagnon de cellule, dont je fis la connaissance plus tard à Betanzos, à la romeria d’Os Caneiros, il s’échauffait parfois tellement en la contemplant qu’il fallait dissimuler la bouteille contenant la petite caravelle pour l’empêcher de réduire à néant son œuvre, unique source de distraction en dehors de ses moments de profonde cogitation.