benthala
Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 2003 dans l'article Renaissance de la culture algérienne, par Isabelle Avran.
Massacres sur les lieux publics, les marchés, dans les villages et les villes comme Tipasa, Blida, Aïn Defla, dans la Mitidja, dont les terres de rescapés se revendent aujourd’hui si bon marché, dans les faubourgs populaires d’Alger où ces rescapés s’étaient réfugiés, à Benthala où, en septembre 1997, l’armée, alors toute proche, est accusée de ne pas être intervenue pour empêcher des heures entières de massacre… Années dont Mohamed Dib donnait le ton dans Si Diable veut (1), avec ses personnages en bute aux meutes des chiens, à leur sauvagerie ; où il décrit l’un d’eux, Hadj Merzoug, un court moment après une funeste découverte, où « la vie est devenue une fable insensée dans un monde voué à l’abomination.