bakya
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 2013 dans l'article L’insoumis de Manille, par Bernard Eisenschitz.
Le cinéma philippin a toujours produit en quantité (cent cinquante à deux cents titres par an) mais, à quelques exceptions près, sans souci de qualité ni de pérennité, pour un public qualifié avec mépris de bakya (« d’un goût inférieur », du mot signifiant « sabots de bois ») : films de genre, mélodrames, comédies, comédies musicales pour adolescents, films pseudo-érotiques, films d’action à la James Bond (1).