bahaméenne

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 2005 dans l'article Naufrage industriel pour la marine marchande, par François Ruffin.

» Côté complexité, c’est un triomphe : avec l’Erika, « pour envoyer de France en Italie une cargaison sans grande valeur au moindre coût, Total France active Total Bermudes [qui est en réalité à Londres], qui, par un courtier maritime londonien et un autre courtier vénitien, trouve en Suisse un bateau soi-disant maltais dont dispose une société-écran bahaméenne supposée appartenir à un trust bermudien géré par une officine panaméenne », sans compter « un petit armateur italien », « deux pseudo-sociétés libériennes », la « Bank of Scotland », une « société indienne de manning » (5), et l’on prie pour que le juge d’instruction y retrouve ses petits… ou plutôt ses gros PDG.