awlâd

Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1985 dans l'article Contre toutes les trahisons, par Nada Tomiche.

Le Voleur et les chiens (1), publié en 1962, est né de l’amertume ressentie par l’intelligentsia, que Naguib Mahfouz a su exprimer mieux que tout autre à l’époque, depuis la parution en 1959 de la première œuvre d’une nouvelle vague de romans, Awlâd hâratinâ (les Gars de notre quartier), dont le symbolisme allusif tranche sur le genre descriptif et explicite de la précédente période, qu’avait couronnée la trilogie (2).