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Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1992 dans l'article Continuité et verdeur du cinéma italien, par Christian Zimmer.
Peut-être la comédie satirique permet-elle une approche privilégiée de l’actualité, le rire, contrairement à ce qu’on répète, étant une arme moins redoutable que le réalisme authentique : on ne peut qu’être confondu, à la réflexion, par le culot d’Alberto Sordi qui, dans son dernier film, Assolto per aver commesso il fatto (1992), met en scène un personnage qui réunit tout à la fois les traits de Robert Hersant, Bernard Tapie et Silvio Berlusconi, l’un de patrons de la Penta, première société de production italienne… « J’ai fait un film moderne », dit Alberto Sordi.