autoponts

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 2004 dans l'article Une obsession nommée Bombay, par Mila Khalon.

» Un frisson vous parcourt à l’idée d’un lieu sur terre pouvant être pire que celui-là… Ceux qui ont la chance d’avoir un emploi et d’être bien logés ne peuvent plus se passer de Bombay, de son rythme de vie effréné, des salaires ­les meilleurs de l’Inde ­, de sa tolérance, de ses modes de vie alternatifs, des occasions sans fin s’offrant à ceux qui osent, des cinémas multiplexes et galeries commerciales regorgeant de produits importés, des night-clubs tape-à-l’œil (leurs propriétaires paient grassement la police pour que les établissements restent ouverts après minuit), des théâtres, des restaurants gastronomiques aux prix exorbitants mais toujours complets, des vendeurs de voitures exotiques, des téléphones portables, des immeubles de bureaux évoquant Manhattan, des tours d’habitations, des boutiques de créateurs, des concours de beauté, des hôtels cinq étoiles, des écoles internationales, des hôpitaux modernes et des autoponts.