autoflagellant

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1983 dans l'article Silences, par Claude Julien.

Et sur tous les tons : faussement lyrique en évoquant le sort des victimes, moralisateur sous prétexte de transmettre aux jeunes générations les « leçons de la barbarie nazie », vengeur en réclamant un châtiment exemplaire, papelard pour célébrer le courage que l’on n’a pas soi-même dans la vie ordinaire, autoflagellant pour rappeler que les Barbie de 1940-1944 n’auraient pu faire leur besogne sans le concours d’auxiliaires et de délateurs français.