antirévisionnistes
Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1970 dans l'article En Pologne et en U.R.S.S., les communautés israélites font les frais des contradictions nationales et socio-culturelles du système, par François Fejto.
Or celui-ci a réussi à donner au parti et au pays une direction peut-être plus médiocre que la Précédente, mais beaucoup plus homogène et relativement stable, et au sein de laquelle la quantité de juifs ne dépasse pas le seuil au-delà duquel pourrait surgir le risque de réactions d’ordre raciste ; 2) Pour des raisons historiques évidentes, ni Kadar ni aucun groupe de l’ « establishment » communiste actuel n’a intérêt à exploiter, sous quelque forme que ce soit, le nationalisme latent : le régime s’attache à consolider un « consensus » basé sur l’effort économique et l’amélioration du niveau de vie, en mettant le nationalisme en veilleuse ; 3) Kadar a pris la précaution d’assurer aux nouvelles générations de diplômés une promotion sociale et politique suffisante pour prévenir, dans ce secteur, des tensions pareilles à celles qui ont pu être mises à profit par le groupe Moczar en Pologne ; 4) Le climat politique hongrois est marqué par la personnalité de Kadar, son horreur de la démagogie, sa répugnance à l’égard des campagnes antirévisionnistes ou antisionistes, ailleurs à la mode, à l’égard des méthodes policières et des purges violentes.
Deux autres apparitions
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