antifongique

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 2003 dans l'article Contre-projet pharmaceutique à Romainville, par Philippe Rivière.

Leur constat : la recherche pharmaceutique telle qu’elle est menée ne répond aux impératifs de santé publique ni au Sud (lire « L’Europe et les Etats-Unis prolongent l’apartheid sanitaire ») ni au Nord — les maladies nosocomiales (contractées à l’hôpital) dues à des germes multirésistants se développent de manière tragique… Il y a trois ans, un projet de recherche sur un antifongique — qui aurait pu traiter certaines candidoses (3) — a ainsi été abandonné par Aventis quand son potentiel commercial a été évalué à « seulement » 400 millions de dollars — il en fallait 500 pour obtenir la bénédiction des analystes… En rompant avec la logique purement financière pour entrer dans une approche de santé publique, Néreïs pourrait mettre ses compétences dans toute la chaîne du développement du médicament — de l’amont (recherche d’effets biologiques) à l’aval (tests de toxicité, essais cliniques, demande d’autorisation de mise sur le marché…) — à la disposition d’institutions publiques comme d’organismes privés.