anti-universitaire

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 2002 dans l'article Des savants parfois schizophrènes, par André Bellon.

Ainsi, le groupe de mathématiciens français connu sous le pseudonyme de Nicolas Bourbaki fut créé en 1939 « pour poursuivre la tradition française selon laquelle le renouveau intellectuel doit passer par la lutte d’une avant-garde contre l’Université, incapable de se modifier elle-même ; de même, la science moderne n’est entrée en France que par le Collège de France, directement anti-universitaire ; le calcul différentiel a dû passer au XVIIIe siècle par l’académie des sciences, qui était objectivement contre l’Université (5) ».