anti-illusionnisme

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 2007 dans l'article Danilo Kiš ou l’art du mentir-vrai, par Guy Scarpetta.

D’où l’ultime paradoxe de Kiš, qui indique le caractère exceptionnel de cette œuvre : savoir concilier un art très élaboré du semblant, des équivoques, des ambiguïtés, dans un anti-illusionnisme explicite, avec cette « fonction de connaissance » dont Broch créditait les plus grands romans, là où les jeux et les artifices, loin de nous éloigner du monde, nous permettent d’accéder à ce que ses représentations convenues ont pour fonction d’occulter.