ambalavao

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 2001 dans l'article Vent d'autonomie sur les provinces malgaches, par Philippe Leymarie.

Il rêve de vins de Fianar et Ambalavao — cultivés par des paysans malgaches qui n’en boivent pas, et élevés par des Chinois — qui pourraient « tenir le voyage », grâce notamment à un partenariat avec la région française Champagne-Ardenne ; d’un artisanat — le bois d’Ambositra — qui se vendrait mieux à l’étranger s’il était mieux « fini » ; d’huiles essentielles, arômes et plantes médicinales à extraire de la forêt de l’Est ; de pierres précieuses ou semi-précieuses, miraculeusement disposées le long de l’« épine géologique » qui parcourt la province… Mais, pour l’heure, constatant la montée d’une « transnationalité » à laquelle Madagascar ne pourrait échapper, le ministre des transports est surtout occupé à privatiser les compagnies aériennes et maritimes, les ports et aérodromes — un fardeau que ne peut plus assumer l’Etat central, qui se contentera de veiller à l’application des lois, confiant la régulation à des agences autonomes.