alda

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1974 dans l'article Du Cap Vert au Mozambique : les messagers de la résistance, par Alcides de Campos.

Dans l’agonie des vieux empires, les jeunes nations se redressent, une véritable littérature de résistance naît et dénonce les violences de l’occupant en même temps que « Des yeux du poète / roulent des larmes de sang », comme l’écrit le Cap-Verdien Ovidio Martins, auquel fait écho le chant grave de Alda do Espirito Santo depuis Saint-Thomas où « La mer est toute rouge de sang », teintée par les flots du sang de « ceux qu’on a jetés à la mer » au cours des journées sanglantes des 3, 4 et 5 février 1953, après que l’armée coloniale les eut massacres sur la plage de Saint-Thomas.