ahistoriques 09/1973

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1973 dans l'article L'idée du passé chez les écrivains d'Afrique occidentale, par Gerald Moore.

Dans la poésie de Senghor, cette conception du changement comme un cycle toujours répété, qui s’enrichit au fur et à mesure, se trouve pour le moins contredite par sa piété chrétienne, piété qui le mène à voir dans la Parole de Dieu l’événement qui bouleverse l’Afrique et qui, jusqu’à un certain point au moins, annule le passé et met l’histoire en branle : Les sonorités fluides des longs vers de Senghor dissimulent souvent l’équilibre périlleux de ses convictions : son « africanisme » faisant contrepoids à son christianisme, son « socialisme » à sa révérence des ancêtres et des chefs, sa vénération des traditions tribales ahistoriques à l’historicisme de son éducation.

Ce mot partage le même lemme que « ahistoriques », probablement une version au singulier, au pluriel, conjuguée, … ou une erreur :

• ahistorique 09/2003

Un autre article du Monde Diplomatique qui contient ce mot :

1. Des loisirs à la chaîne, par Christophe Guibert & Bertrand Réau 07/2020