activables

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1998 dans l'article Des plates-formes spatiales à la guerre électronique..., par Maurice Najman.

Ses principales armes sont : des virus (petits programmes qui contaminent le fonctionnement des réseaux) ; des vers (des virus qui se reproduisent et circulent dans le réseau pour contaminer petit à petit d’autres ordinateurs et programmes, jusqu’à en occuper tout l’espace mémoire et le paralyser) ; des trappes (système installé secrètement par le concepteur qui permet de s’y introduire en contournant les protections) ; des « chevaux de Troie » (programmes dissimulés dans un autre programme capable de détruire le contenu d’un ordinateur) ; des « bombes logiques » (programmes qui injectent des virus et des vers dans un système, activables à distance ou qui se déclenchent lors de la mise en œuvre de certains programmes ou de certaines commandes qui font ainsi office de détonateurs) ; des canons hyperfréquence (l’impulsion radio qui perturbe les composants électroniques) ; les ondes électromagnétiques — il s’agit de canons à « micro-ondes » embarqués sur un engin (ou bientôt portés sur le champ de bataille par un fantassin) qui génèrent une impulsion de très courte durée et de très grande puissance capable de paralyser tout ou partie d’un système électronique, qu’il s’agisse des commandes d’un avion, d’un tank, d’un navire ou de la « mise à feu » de missiles et autres systèmes d’armes.