évaporant
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1998 dans l'article Réformes et modernisation laissent la Russie exsangue, par Vicken Cheterian.
Anatoli Tchoubaïs, alors à la tête du Comité des biens d’Etat (organisme chargé de coordonner les privatisations), affirma quant à lui que la véritable valeur des coupons se trouverait « quelque part entre » 10 000 roubles et 20 000 dollars, et qu’ « un bon de privatisation pourrait suffire à acheter deux ou trois voitures Volga, voire plus, avec un peu de chance (4) »… En attendant, la majorité des Russes ne s’enrichissait pas, bien au contraire : les économies accumulées dans les banques soviétiques s’évaporant du fait de l’hyperinflation, les citoyens ordinaires échangèrent leurs bons contre du liquide pour acheter des biens de première nécessité.