électroencéphalographie

Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 2002 dans l'article Identifier les tueurs-nés, par Neil Davie.

Des chercheurs envisagent de se servir du dispositif d’électroencéphalographie (EEG), qui mesure l’activité électrique du cerveau, pour prévoir l’existence de « pensées coupables » (il est question, à terme, d’installer cette technologie développée par la Nasa dans les aéroports afin de repérer d’éventuels terroristes…) ; ou encore, dans une variante du détecteur de mensonge, l’EEG serait capable de prévoir — en raison d’une activité électrique anormale -, non seulement si un suspect ment, mais aussi s’il sait des choses qu’il devrait ignorer… Le développement de cette technologie est fondé sur l’hypothèse que l’acte criminel peut être prévu parce que les criminels partageraient certaines tares physiolo-giques qu’il serait possible d’identifier et même de visualiser.