écheveaux

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 1956 dans l'article Alexandre Ier est-il bien mort à Taganrog en 1825 ?, par Marcel Brion.

Constantin de Grunwald, qui vient de consacrer un beau livre au « tsar mystique » (1), pour débrouiller les écheveaux emmêlés d’une individualité toute en contrastes, en conflits intérieurs, psychologiques et moraux, possédant incontestablement la nature d’un grand souverain – il l’a bien montré dans la paix et dans la guerre – mais dévoré par une inquiétude spirituelle qui ne lui laissait pas de repos et qui lui faisait chercher la paix de l’âme et les certitudes de l’esprit hors de l’église orthodoxe, jusque dans des sectes étranges où s’exaltait et se déviait en même temps son mysticisme naturel.