âsik

Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1973 dans l'article Un barde anatolien : Veysel Satiroglu, par Pertev Naili Boratav.

Il venait de cette lignée de « maîtres de la parole » qui, le plus souvent « illettrés », assumaient la mission de chanter les joies et les peines des masses populaires « incultes » : paysans, nomades, artisans, soldats… On les désignait par le terme d’ « âsik » (amoureux) parce que chacun d’eux était censé avoir acquis le don poétique à la suite d’une vision initiatique où lui apparaissait la bien-aimée, à la recherche de laquelle il devait parcourir le monde.